Les masques et les artifices peuvent tomber, vous dévoilant à votre nudité, à votre simplicité, à votre authenticité. Oser se monter et se nommer, c’est guérir nos lignées, c’est remercier le passé et ouvrir les portes au Renouveau. Être en cercle, c’est aussi écouter sa sœur, rester silencieuse et honorer la sacralité dans la profondeur de son être.

La femme en face de soi est notre miroir. Ce que vous admirez chez elle, vous le portez également en vous. Ce qui vous gêne chez elle a besoin d’être mis en lumière dans votre propre intérieur. C’est guérir le féminin blessé dans sa position de bourreau, le féminin qui juge, qui compare, qui compétitionne et qui rejette.

Se retrouver en cercle, c’est être entourées de celles qui nous comprennent, qui vivent les mêmes doutes et aléas de la vie, qui chérissent les mêmes envies, qui nous soutiennent et qui contribuent à notre ascension. C’est pouvoir déposer les fardeaux, les peines, les questionnements et les tourments. C’est pouvoir prendre le recul sur certaines situations et apaiser les émotions.

C’est être vue et entendue, c’est la clé de la guérison, c’est se rendre compte qu’on détient déjà la solution. C’est aussi être cajolée et soutenue, recevoir la douceur et une main tendue, peu importe les choix que nous faisons et la voie que nous empruntons. C’est accueillir des conseils, tout en restant maître de ses décisions.